Une situation délicate
Le djihadisme* et le coronavirus rendent la situation au Burkina Faso en 2020 doublement délicate.
Le djihadisme frappe le pays de plus en plus fort et de plus en plus souvent, des factions associées à Al Qaeda et à l'Etat islamique se livrant une guerre d'influence sans merci dont les populations civiles font hélas souvent les frais.
L'épidémie de covid-19 impacte moins l'Afrique que l'Occident, notamment au vu de la jeunesse de sa population et de sa densité d'habitants moindre. Néanmoins, tous les pays sont touchés, et même si le nombre d'infection est bas par rapport au Brésil ou encore aux Etats-Unis, il est suffisant pour avoir entrainé une série de mesures, dont le confinement, avec les conséquences économiques que l'on sait.
Djihadisme et coronavirus n'empêchent pas La Brique de s'impliquer au Burkina Faso et d'y poursuivre les projets en cours, perpétuant ainsi la collaboration sur le long terme via ses deux composantes: l'association La Brique Suisse et l'ONG La Brique Burkina.
Le point sur les projets
ECOLE DE BOBOMONDI
Située dans l'est du pays, l'école de Bobomondi accueille près de 600 élèves (400 au niveau primaire et 200 au niveau secondaire) dans le but de lutter localement contre l'illettrisme et la déscolarisation.
FORAGES DE LA TAPOA
Des forages sont opérationnels, d'autres sont à venir, dans le but de se rapprocher de la norme nationale en vigueur (un forage pour 300 habitants). Une opération est en cours, en parallèle aux forages, pour sensibiliser la population locale aux problématiques de l'hygiène et de l'assainissement.
CENTRE DE SANTE DE BARPOA
Deux tiers du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) sont achevés. Ce centre sera mis à la disposition de Barpoa et de huit autres villages de la région.
MOULINS DE KOGDANGOU
Deux moulins financés par La Brique sont désormais opérationnels à Kogdangou.
CENTRE SANOR ET SANOR FC
Le Centre Sanor (sanor = dignité, en burkinabè), situé à Ouagadougou, accueille une vingtaine d'enfants en bas âge. Sanor, c'est aussi le nom d'un club de football soutenu par La Brique, le Sanor FC.
Derniers développements
Les activités de La Brique se poursuivent malgré la pandémie de coronavirus et la recrudescence des attaques djihadistes. Le télétravail est de mise lorsque cela est nécessaire et possible (activités de bureau).
Les actions de sensibilisation à l'hygiène se focalisent sur les mesures à prendre pour freiner la propagation du coronavirus.
L'école de Bobomondi a dû fermer jusqu'à nouvel avis (sans doute jusqu'à la prochaine rentrée des classes) par suite de l'arrivée sur le continent africain du covid-19.
Les visites au Centre Sanor sont suspendues.
Le Sanor FC a dû suspendre ses activités sportives jusqu'à nouvel avis (matchs et entrainements) pour cause de pandémie de coronavirus.
Soutenir La Brique
CeRFI SA soutient La Brique.
Souhaitez-vous faire de même?
Il existe 4 façons d'aider La Brique:
- faire un don (coordonnées bancaires)
- parrainer un enfant (détails)
- devenir membre (inscription)
- devenir bénévole (renseignements)
De plus, vous pouvez aussi apporter votre soutien en participant à des événements gastronomiques ou sportifs organisés chaque année par La Brique Suisse.
Tenez-vous au courant du calendrier des événements en vous inscrivant à la lettre de nouvelles de La Brique.
*Au Burkina, ces soi-disant djihadistes sont appelés "des hani" (hommes armés non identifiés). Qui se cache derrière ces gens? Qui les finance? Qui les entraîne? Qui les renseigne? D’où viennent les armes? Ces gens ne revendiquent aucune appartenance. Ils exacerbent l’instabilité d’un pays déjà bien fragile. Ils compromettent l’avenir des enfants et accroissent la misère de la population. C'est révoltant, mais personne ne se révolte, pas même la communauté internationale! Rien n’est engagé pour combattre ce fléau. Jusqu’à quand les choses vont-elles continuer à se dégrader?