Objets
Des objets connecteurs, cela existe depuis presque la nuit des temps, les temps des vis, boulons et écrous, des objets qui connectent ou fixent un objet à un autre. Mais il s'agit d'objets connectants plutôt que d'objets connectés...
Les objets connectés, eux, existent depuis la fin du XIXème siècle (merci Monsieur Edison): de l'ampoule qui reçoit l'électricité pour nous éclairer aux robinets d'eau courante pour nous désaltérer, en passant par la ventilation, le chauffage, etc. Les connexions se font entre objets et flux (eau, électricité, air, etc.), mais elles sont unidirectionnelles.
L'Internet of Things (IoT), l'Internet des Objets en français, introduit des connexions bidirectionnelles et même multidirectionnelles. Via des capteurs (puces RFID notamment), les objets "parlent" entre eux et/ou avec le monde extérieur; ils reçoivent et transmettent des informations.
L'IoT a le vent en poupe! Le cabinet Gartner prévoit une croissance forte des objets connectés durant cette décennie: d'environ 1 milliard d'objets connectés en 2009 à près de 26 milliards d'ici 2020.
Mais pourquoi faire "se parler entre eux" des milliards d'objets?
Car en y prêtant une e-oreille attentive, on va pouvoir améliorer des choses bien concrètes: de la gestion des déchets à la domotique, en passant par les services d'urgence et la gestion du trafic, l'e-commerce et la vidéo-surveillance, pour ne citer que quelques-uns des domaines concernés...
Bâtiments
Où se situent la plupart de ces objets connectés?
Dans des bâtiments.
Des bâtiments donc de plus en plus "remplis" de connexions.
Des connexions "traditionnelles": via des ondes, mécaniques (réseau d'eau) ou électriques.
Des connexions "modernes": électroniques (câbles de fibre optique, WIFI, etc.)
Le tout rendant les bâtiments de plus en plus intelligents (c'est le concept de domotique).
La domotique, c'est la "fusion gestionnelle" du bâtiment avec ses composants (équipements), ses habitants, ses services, ses fonctions, ses interactions avec le monde extérieur.
Car non seulement le nombre d'objets dans les bâtiments augmente, mais ceux-ci interagissent de plus en plus. Et de plus, ils communiquent avec l'extérieur. Même dans le cas de l'électricité, celle-ci ne se contente plus d'arriver dans un bâtiment, elle en repart aussi lorsque celui-ci en produit en surplus (via des panneaux solaires, une mini-éolienne ou une pompe à chaleur).
Alors comment gérer intelligemment cette multiplication d'objets, cette augmentation exponentielle de connexions entre les objets, cette complexification des réseaux, et toutes les données générées?
En optant pour une plateforme de gestion immobilière! Une plateforme qui gère l'inventaire des objets et leurs connexions, qui analyse les données qui en découlent, et qui anticipe les besoins qui en résultent.
Exemple: iPorta, plateforme immobilière commercialisée en Suisse par nos soins. Une plateforme modulaire innovante qui stocke, organise, indexe, trace, fluidifie, rationalise, optimise, etc. Une plateforme dont l'indispensabilité croît proportionnellement à la grandeur de votre patrimoine immobilier.
Villes
Où se situent la plupart des bâtiments remplis d'objets connectés?
Dans des villes.
Des villes remplies de bâtiments remplis d'objets connectés, où s'entremêlent bon nombre de réseaux (transport, électricité, eau courante, eaux usées, fibre optique) – des réseaux qui connectent les bâtiments et d'autres éléments de la ville entre eux – le tout engendrant un tsunami de données si grand que le concept de big data devient nécessaire pour les (di)gérer!
De cette (di)gestion naissent les villes intelligentes (smart cities).
Les smart cities mettent à profit les technologies de l'information et de la communication (TIC) pour notamment:
- améliorer leurs services
- améliorer la qualité de vie dans la ville
- réduire leurs coûts d'exploitation
Il ne s'agit pas que de rénover les réseaux de télécommunication, en généralisant la fibre optique, par exemple, mais bel et bien d'interconnecter tous les composants de la ville pour la rendre plus "intelligente" selon les préceptes de l'Internet of Things (IoT) et d'implémenter l'infrastructure nécessaire à la (di)gestion des big data générées.
Un big challenge! Le challenge du siècle?
Oui, un big challenge, technique, technologique, que celui de la gestion des objets connectés dans des bâtiments connectés dans des villes connectées!
De quoi donner le tournis.
Surtout qu'il faut standardiser tous ces échanges de données entre cette multitude de composants de nature différente.
Un challenge que la ville de Dubaï entend relever avec son mégaprojet Smart Dubaï, dont le but n'est rien de moins que de faire de la plus grande ville des Emirats arabes unis la plus smart mais aussi la plus heureuse de la planète, grâce aux innovations technologiques mises en place et issues des thèmes abordés dans cette actualité (objets connectés -> bâtiments connectés -> ville connectée)! Avancement du projet à découvrir en 2020 à l'occasion de la prochaine Exposition universelle qui se déroulera justement à Dubaï...
En savoir plus sur les smart cities via ces deux actualités "connectées":
