Y être ou ne pas y être?
Être ou ne pas être sur les réseaux sociaux?
En ce XXIème siècle, telle n'est plus la question...
Les chefs d'Etat les plus puissants s'en servent, tous les médias y sont, tous les influenceurs, tous vos concurrents, tous vos collègues aussi. Alors, mis à part durant vos prochaines vacances en mode "digital detox", difficile d'y échapper.
Les réseaux sociaux, il faut en être.
Tout comme le fait un site web, ils contribuent à la visibilité d'une entreprise en ligne. Ils permettent à l'internaute de savoir que l'entreprise existe et évolue, et de la trouver via des moteurs de recherches en y entrant les mots-clés appropriés.
Mais jusqu'à quel point s'y dévoiler?
Un peu, mais pas trop.
Né fin 2002, racheté par Microsoft en 2016, disponible en 24 langues, LinkedIn compte 13'000 employés et quelques 590 millions de membres (octobre 2018).
LinkedIn, c'est une vision et une mission. La vision, c'est d'offrir des opportunités professionnelles à chaque travailleur qui rejoint le réseau. La mission, c'est de connecter les professionnels du monde entier pour les rendre plus productifs et contribuer à leur succès professionnel.
Vu la nature professionnelle du réseau, toute entreprise a intérêt d'y être. Si quelqu'un cherche votre entreprise et ne la trouve pas, il se posera des questions.
Concernant les employés, c'est un choix plus personnel et à double tranchant. Car ils peuvent potentiellement être débauchés, s’ils mettent bien en valeur leurs atouts.
Né en 2006 et comptant plus de 300 millions d'utilisateurs, dont le Président des Etats-Unis, Twitter s'est rendu célèbre par sa concision (limite initiale par tweet de 140 caractères, désormais doublée). Twitter a popularisé le concept de hashtag.
Ça gazouille de partout sur la Twittosphère, et dans toutes les directions. Alors, est-ce qu'il vaut la peine d'y ajouter vos gazouillis? Pourquoi pas. Comme le font les journaux et les chaînes d'information, il peut s'avérer utile d'y poster des liens vers les nouveautés de votre site web, d'y annoncer un achèvement important, ou d'y relayer une information qui vous tient à cœur dans votre domaine professionnel.
Les employés d'une entreprise n'apparaissent pas forcément connectés à leurs employeurs sur le réseau Twitter. Ils n'y postent pas nécessairement des infos à caractère professionnel. La limite entre vie professionnelle et vie privée s'estompe.
L'instantanéité règne. Y être ou ne pas y être, on peut ici se poser la question, tant une absence dans un tsunami de gazouillis peut parfaitement passer inaperçu, à la différence de LinkedIn.
Réseau social phare, Facebook et ses plus de 2 milliards d'utilisateurs est né il y a 15 ans (2004). Facebook est certes incontournable côté privé, mais aussi discutable côté professionnel. Aujourd’hui, l’on ne sait plus trop ce qu’on va y chercher. Facebook est devenu un joyeux fourre-tout dans lequel il devient difficile de s'y retrouver, de trier le bon grain de l'ivraie (fake news). Le concept de page, conçu pour le marketing ciblé, peut toutefois s'avérer précieux du fait de ses publicités abordables et adressées à la bonne catégorie de personnes.
Youtube
Né en 2005 et désormais membre de la famille Alphabet aux côtés de Google, YouTube représente plus de 400 heures de vidéos publiées chaque minute à travers le monde, et plus d'un milliard d'heures de vidéos regardées chaque jour. La chaîne de télé numéro un de la planète, en quelque sorte.
Y être ou ne pas y être, ici tout dépend du corps de métier. YouTube représente une plateforme idéale pour y présenter de façon attractive ses produits. Il est ensuite aisé de partager les liens vers les vidéos publiées soit sur son site web, soit sur les autres réseaux sociaux.
Membre de la famille Facebook, Instagram a passé en 2018 le cap du milliard d'utilisateurs. Tout comme pour YouTube, l'intérêt d'y être dépend du corps de métier. Hôtels, designers, et tout métier dans lequel l'image et le visuel jouent un rôle prépondérant y ont leur place.
Instagram est avant tout une app conçue pour les smartphones.
Et les chats?
Les réseaux sociaux de nouvelle génération, tel Snapchat, basés sur le chat et la vidéo, ne présentent que peu d'intérêt apparent au niveau professionnel.
Cela dit, le concept de chat, entré dans les mœurs grâce à l'émergence de WhatsApp, peut s'avérer précieux en interne pour partager les informations de façon conviviale (réseau social d'entreprise, lié à l'intranet).
Le chat peut aussi compléter la panoplie d'assistance à la clientèle, en offrant une alternative d'aide à la fois conviviale et instantanée, voire automatisée (concept de chatbot).
